la maison des leymuriens

         Depuis quelques semaines je passe pas mal de temps dans les chiffons...J'ai envie de couleurs, de motifs, de tissus doux ou bruts et de bricoler avec tout cela...J'ai notamment un fauteuil à retapisser qui n'a pas encore trouvé sa peau neuve, mais en attendant que vienne l'inspiration, je ne reste pas sans ouvrage.

         Le week end dernier, pour faire un peu de place intelligemment dans mes placards, j'ai participé à un vide dressing organisé par l'Association bellegardienne "Vide dressing entre copines" (voir leur page facebook ici). C'était une super journée, avec plus d'une cinquantaine d'exposantes de tous âges, et qui a accueilli près de 600 visiteuses.

Vu de mon stand, bien moins achalandé que ceux de certaines dingues de sapes...

           J'ai pu écouler une partie des vêtements que je ne portais jamais ou presque ; j'en ai aussi donné pour une collecte de la Croix Rouge. Ceux avec lesquels je suis repartie seront vendus sur un prochain vide grenier...Et j'ai été sage sur les achats (ça n'est pas faute d'être passé 10 fois en cabine et d'avoir écumé plusieurs fois les stands de mes voisines fort sympathiques !). Je vous conseille ce genre d'évènements, on y fait vraiment des bonnes affaires car les vêtements sont généralement en très bon état, contrairement à ce qu'on trouve parfois sur les vide-greniers.

          Du côté des "pates", j'ai confectionné un énorme coussin (70 par 100 cm) bien rembourré avec un magnifique tissu à motif de feuille un peu exotique. Le voilà, avec le rat (pardon, chat) noir qui donne l'échelle : 

             Quelques jours auparavant, j'ai utilisé deux de mes sacs en toile de jute pour fabriquer deux balles à linge. Le sac intérieur est en vieux drap un peu épais, et la bête tient debout grâce à un simple cylindre en carton ondulé pris entre les deux sacs qui ont strictement le même diamètre.

          Le résultat est moins chiffonné que ce que j'aurais souhaité (c'est la faute du carton, mais il était indispensable sans quoi le sac se serait affaissé comme une chaussette...), mais j'aime assez le rendu. Ne manque plus que des inscriptions au pochoir (en blanc, ou couleur fluo peut être) sur la toile de jute.

          Au programme maintenant : confectionner une housse de couette en assemblant et en teintant deux draps en métis (lin + coton), et avec la même matière première, faire un joli rideau orné de pompons pour un style un peu orientalisant...Bientôt sur le blog ! 

Comme promis, après avoir testé plusieurs fois les deux produits, voilà ce que vous pouvez faire avec un peu de vinaigre, de bicarbonate de soude, et de savon :

Recette de la lessive maison

- faire bouillir 1 litre d'eau

- râper 30 gr de savon de marseille et les ajouter à l'eau bouillante

- ajouter deux cuillères à soupe de bicarbonate et bien mélanger

- laisser refroidir au moins 1 heure ; le mélange va former une sorte de yaourt un peu épais

- ajouter une vingtaine de gouttes du mélange d'huiles essentielles de votre choix (eucalyptus, menthe, citron, lavande...).

Recette de l'adoucissant maison

ingrédients : 1 flacon de 2 litres assez résistant, 500 ml d'eau, 300 ml de vinaigre cristal (blanc), 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude, 1 grosse cuillère à café de mélange d'huiles essentielles pour parfumer.

- dans le flacon, diluer le bicarbonate dans l'eau

- rajouter le vinaigre avec précaution ; le mélange va monter et mousser (d'où le bidon de deux litres pour environ 1 litre d'adoucissant au final..)

- ajouter les huiles essentielles

- retourner le flacon plusieurs fois ; il va gonfler, c'est normal ! Dévisser le bouchon pour chasser l'air. Renouveler cette manipulation plusieurs fois

- attendre 24h avant de l'utiliser.

Toujours bien secouer avant usage (utiliser environ 50 ml pour une lessive normale).

L'odeur de vinaigre n'est pas du tout perceptible, celle des huiles essentielles domine. Pour la lessive, on sent légèrement celle du savon, mais c'est également celle des huiles qui ressort le plus. Une fois sec, le linge n'a presque aucune odeur...

Janvier. Vue sur la rivière d'Ain et les collines douces du Jura méridional. 

         On se croirait en été, si les arbres n'étaient pas aussi bruns. Je suis allée marcher dans les collines du hameau de La Cueille, où j'ai tutoyé un chamois peu farouche (et oui, pas besoin de se rendre en haute montagne !), voire même plutôt enclin à ce que je lui emboîte le pas dans les fourrés et les buis.

            Au fil de ma balade, j'ai trouvé dans un bois des cercles de tonneaux rouillés mais toujours en bon état. J'en ai ramené un de près d'un mètre de diamètre, que j'aimerais utiliser pour un mobile ou un tableau en relief...Enfin, en attendant une idée lumineuse, ça fait une vieillerie de plus dans la cave..!

           J'ai aussi profité de mon week end pour faire de la chimie facile et utile : un adoucissant et une lessive maison, parfumés aux huiles essentielles d'eucalyptus et de menthe poivrée. J'ai déjà testé le premier, qui a l'air parfait. La lessive est en train de tourner...Pour ce qui est de l'odeur, c'est validé. On verra pour le critère essentiel : le pouvoir lavant...Si ça fonctionne, ce dont je ne doute PAS UNE SECONDE, je laisserais les recettes - très simples - dans un prochain message.

           Bonne semaine à tous les fidèles qui passeront par là !

      Cet hiver, je le passe cachée à l'intérieur. Je prends le temps, je sirote des tisanes et grignote des sucreries, je bouquine, mais surtout (et comme d'habitude), je bidouille. En ce moment, j'ai des envies de tissus et de motifs, de mots aussi. Voilà mes deux dernières réalisations. Il y en a eu quelques autres, mais je ne les ai pas prises en photo avant de les empaqueter et de les offrir...

Un petit sachet rempli de riz-vanille à poser dans une armoire ou en déco sur un meuble...La face arrière est en lin couleur camel.

Estelle si tu passes par là, fait comme si tu n'avais rien vu ! (Heureusement, je n'ai pas pris en photo celui de ton p'tit fillo...).

Un coussin rapidement cousu (fermeture éclair rouge sur toute la longueur du dessous, elle est discrète !). J'adore son look, il a un petit côté Danois pour moi...Allez savoir pourquoi...

La face arrière est en tissu moumoute blanche toute douce...Elle forme comme une bande autour des motifs, c'est très joli !

A la base, j'ai acheté un petit morceau de ce tissu pour le mettre en situation sur ce fauteuil. Ca faisait un moment que ces rayures bariolées me tapaient dans l'oeil, mais je voulais être sûre que le motif irait bien avec le siège que je compte retapisser. Je crois que ça m'a décidé, je suis fan !

           Sous les ruines d'un ciel d'été, deux artistes ont ouvert un petit festival de musique organisé en plein champ par l'association Grognon production. 

        De belles voix, beaucoup de naturel et de gaieté chez ces deux compères. Dommage, nous n'avons pu rester pour la suite du programme qui s'annonçait...musclé !

Deux petites heures hier consacrées à la réalisation d'un bracelet et d'un collier en cordelette et cuivre...:

J'ai utilisé environ 50 cm de cordelette écru, et un mètre de cordelette bordeau et rouge

Le cuivre : des chutes des matériaux utilisés il y a quelques années pour raccorder la climatisation à l'étage...Simplement courbées et coupées à la bonne longueur, puis légèrement poncées et vernies.

         Les 4 et 5 juillet dernier, ma mère, ma soeur et moi avons organisé un week end surprise à mon père qui fêtait ses 60 ans et, par la même occasion, son départ en retraite. Une retraite très attendue, d'où l'idée de marquer un peu l'évènement.

         Comme l'intention compte au moins autant - sinon plus - que le cadeau, nous n'avons pas eu besoin de faire très compliqué pour lui faire plaisir ; le but étant de passer un bon moment tous ensemble, quelles que soient les activités au programme...

          Nous nous sommes donc donnés rendez-vous dans le Valromey, un des "pays" de l'Ain : une vallée verte au relief doux, dominée par le sommet du Grand Colombier. Une montagne bien connue de mon cycliste de père...

         Notre week end a débuté avec une courte randonnée jusqu'à l'ancien site de la Chartreuse d'Arvières, aujourd'hui en ruines. On y accède par la route qui part de Lochieu et monte au massif du Grand-Colombier, en empruntant un chemin forestier carrossable. Enfin...Avant de trouver ce sentier, on a d'abord testé par erreur un premier chemin forestier, ce qui nous a valu quelques frayeurs...Il s'en est fallu de peu pour que nous soyons obligés de terminer à pied, laissant le cabriolet de mes parents bloqué en pleine forêt, sans possibilité de faire demi-tour ! Mais une fois "tirés d'affaire", cela nous a offert une bonne rigolade...

         A environ 1100 mètres d'altitude, nous avons déjeuné sur l'esplanade que les chartreux ont connu, et qui abritait à leur époque un jardin potager et des plantes médicinales. Un petit groupe d'amoureux du site a reconstitué ce jardin dans les années 1990, et favorisé la redécouverte du lieu en transformant une ancienne maison forestière en gîte d'étape. L'endroit est empreint de quiétude et de poésie, tout comme la famille qui gère le gîte !

Un vieux prunus prêt à se faire la malle... 

 Mon père dans les allées gravillonnées du jardin 

 L'une des tables au bord de l'esplanade naturelle 

 Une source creusée par les Chartreux à quelques dizaines de mètres de l'ancienne chartreuse 

Pour souligner le retranchement et le calme du lieu, plusieurs totems sculptés très simplement dans les troncs de sapins décharnés jalonnent les derniers détours avant l'arrivée sur la chartreuse. Celui-ci m'a particulièrement plu.

        Après cette virée en altitude, nous avons retrouvé les derniers arrivés (ma soeur et sa petite famille) près du gîte que nous avions réservé à Songieu. Nous nous sommes installés dans le dernier étage de l'ancienne cure qui jouxte l'église romane du village et son tilleul multicentenaire, le "Sully" (planté en 1601 !). Pour fêter nos retrouvailles, nous nous sommes installés pour notre quatre heures dans la clairière qui jouxte la cure. Les jumeaux ont même pu profiter d'une belle cabane confectionnée le matin même par des petites filles du village...

       Nous avons passé un moment en fin de soirée au bord du lac des Alliettes, avant de faire un festin au très bon restaurant L'auberge de Plâne (vive les grenouilles persillées !!!).

        Le lendemain matin, une petite virée improvisée au vide-grenier de Vieu en Valromey...Cette balade nous a permis de découvrir la curieuse église de la commune, dont le clocher est totalement en pierre. Une partie de l'appareil de cet édifice provient d'un ancien temple romain. 

droits photographiques : Creative commons, Le Figaro Libéré

         A midi, nous avons profité de la fraîcheur de la rivière la Brize (ou la Bèze...) pour notre pique-nique. Nous sommes descendus au Puit des Tines (des marmites creusées dans la roche par l'action conjuguée de l'eau et de cailloux tourbillonnants), curiosité située sur la commune de Lilignod. De petites grenouilles profitaient des marmites, et d'un filet d'eau encore assez frais et gaillard pour supporter la chaleur accablante de ce mois de juillet caniculaire.

 Le filet d'eau coulant du puit, en réglage sous-exposé

La plus grande marmite, qui déborde au printemps et en hiver comme en atteste cette photographie trouvée sur le net :

             Notre après-midi, déjà bien entamé par une sieste sur les rochers, nous l'avons poursuivi avec une courte visite à la fontaine médiévale de Poisieu, suivie de la découverte du Pain de sucre, une stalagmite de plusieurs mètres de haut formée par la rivière.

          Comme beaucoup de chanceux juillétistes, nous avons profité d'un temps magnifique, et réussi, malgré la chaleur sous les rampants de l'ancienne cure, à dormir comme une bande de joyeux gamins dans un dortoir de colonie...C'était chouette de se retrouver tous sous le même toit ! A refaire !

Plein ouest, mercredi, 20h...

         Ces derniers week-end, beaucoup d'eau, d'azur, de soleil...Tout d'abord sur la côte méditerranéenne, à Sète et Palavas :

          Puis la côté basque, Saint-Jean-de-Luz, et son arrière-pays coquet et coloré (Ainoa, Espelette et son cimetière tranquille) :

Et une belle découverte dans le jardin...L'un des arbustes planté il y a 3 ans, l'Amélanchier, s'avère porteur de fruits comestibles. Je trouvais les baies si belles que j'en avais garni un bouquet...Contre toute attente, j'en ai fleuri un clafoutis aux cerises !

              L'été est presque déjà là ; il y a de brefs moments dans la journée où l'on peut sentir que la nature économise son souffle et sa fraîcheur, qu'elle fait une petite sieste. Même le soleil écrasant semble s'être arrêté dans sa course...A ces moments-là, seule l'odeur ennivrante des tilleuls nous rappelle que la nature pulse toujours aussi intensément.